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Une Expérience de mort imminente inspirante : Comment pouvais-je être mort tout en étant éveillé ?

Voici un extrait saisissant de l’expérience de mort imminente du Dr. Richie. Alors qu’il était soldat dans son jeune âge il fut atteint d’une pneumonie sévère. Et alors que sa maladie commençait à l’emporter, il est « passé de l’autre coté » suite à un arrêt cardiaque temporaire. Mais son voyage vers cet autre côté ne fut que de courte durée étant donné que les médecins on pu le réanimer. Durant son arrêt cardiaque, il fut projeté à l’extérieur de son corps. Voici un petit extrait de son aventure et de ses réflexions.

L’expérience de mort imminente du Dr. Richie

« Et si, d’une manière impossible, inimaginable, je perdais ma …  ma dureté ? Ma capacité à saisir des choses, à entrer en contact avec le monde ?  (…) Et tout à coup je me suis souvenu du jeune homme que j’avais vu dans le lit de cette petite chambre d’hôpital. Et si ça avait été… moi ? Ou du moins, la partie matérielle, concrète de moi-même dont je me suis séparé de façon inexplicable ? (…) Est-ce que cela voulait dire que j’étais… ?

C’était la première fois depuis mon expérience que le mot « mort » apparut dans ma conscience.

Mais pourtant, je n’étais pas mort ! Comment pourrais-je être mort et être encore éveillé ? En réfléchissant, expérimenter la mort devait être quelque chose de différent… La mort était … je ne savais pas… Le vide ? Le néant ?  Or, j’étais moi, bien réveillé, seulement sans un corps physique pour fonctionner. (…)  Était-ce ce que la mort était ? Cette séparation d’une partie d’une personne du reste d’elle-même ? (…) »

Ce témoignage nous offre une magnifique opportunité de repenser la mort, la vie et le sens. C’est ce que j’aborde dans mon livre : 8 milliards de chemins, une seule destination.

Le cerveau a besoin de la conscience mais la conscience n’en a pas besoin

Reprenons cette phrase clé du témoignage du psychiatre Richie : « était-ce cela la mort ? Cette séparation d’une partie d’une personne du reste d’elle-même ? »

Il s’agit d’une tout autre vision qui offre un tableau plus réjouissant de la mort. Elle serait une espèce de décollement de la conscience qui s’éloignerait du corps. Comme si nous pouvions rêver, mais sans avoir besoin de cerveau. Cela peut paraitre étrange quand on sait que le cerveau est relié à la conscience. J’ai bien dit relié et non produit. Ce serait cette distinction essentielle qui permettrait d’expliquer tout le tableau de la vie différemment. Le cerveau ne serait pas l’organe qui produit la conscience, mais celui qui pourrait en faire l’interprétation. En effet, si le cerveau était uniquement un producteur de conscience, comment expliquer ces expériences de conscience hors du corps, rapportées par des milliers de témoins ?

Vivre dans une fausse peur

Depuis toujours j’ai été fasciné et horrifié par la mort. Pour moi la vie était plus importante que tout. Je ne voulais pas mourir, car je ne voulais pas arrêter d’exister. Étant baigné dans la religion catholique, je ne trouvai pas de réponse satisfaisante dans ces écrits. Rien à part elle ne parlait de l’après-vie et ne donnait un espoir… Sauf que cette dernière, qui avait le monopole du sujet de l’après-vie, me rendait mal à l’aise. Elle était pour moi aussi intéressante et irréelle qu’un Disney. Certains passages m’intriguaient, mais je ne leur donnais pas de crédit sur leur véracité, ils étaient trop métaphoriques.

Alors, rien d’autre ne parlait de la mort… La science sous-entendait que la mort menait au néant. On se fait rapidement passer pour un illuminé dans un cercle scientifique si on évoque l’existence de l’après vie et ne parlons même pas de Dieu… alors, était-ce vraiment tout ? Une existence suivie du néant ? Était-ce la seule réponse possible ?

C’était frustrant, et cela m’angoissait. Je ne voulais pas mourir. Pourtant, la vie menait inexorablement vers ma pire angoisse. J’avais l’impression d’être dans une voie sans issue. Oui, ce n’était pas pour maintenant. Mais cela ne servait à rien de faire l’autruche. Je voyais bien les vieux. Ils avaient été jeunes également. Et rien ne les avait privés de s’approcher petit à petit de la mort. Cette fatalité qui nous suit tous, et qui, un jour, finira par nous rattraper, que nous le voulions ou non. La vie était elle un combat perdu d’avance ? Un jeu où il était impossible de gagner ?

Un jour, moi aussi, je serai vieux et je devrai mourir… Alors, était-il possible de voir la mort différemment ? Et cela malgré le paradigme scientifique dominant ?

En séance il m’arrive parfois de recevoir quelqu’un qui doit affronter la peur de la mort. Non pas que cette personne soit en mauvaise santé, mais simplement il arrive que l’angoisse soit là… Parfois je vois même de très jeunes qui viennent me voir à cause de la « peur de mourir un jour ».

Ces angoisses à la fois tout à fait rationnelles et pourtant irrationnelles au vu de l’âge de certains sont paralysantes. Elles provoquent une immense quantité de stress. Et elles peuvent avoir un immense pouvoir. Car, même si la personne sait qu’elle a encore probablement beaucoup d’années à vivre, la mort arrivera quand même. Et c’est justement ça qui est angoissant. C’est un peu à l’image d’un voleur caché dans notre maison qui un jour, nous coupera la gorge (mais pas maintenant…).

Et ni la science « classique » ni la société dans son éducation « aide ». Personne n’ose regarder réellement ce sujet tabou en face. Il effraye, il fait peur. Nombre d’entre nous se sentent alors désarmés.

Une éducation sur la mort

Il faut recréer une éducation sur la mort. C’est notre destination à tous, c’est notre point commun. Si chacun dès son plus jeune âge, est éveillé à la mort, cela créera une grande force au sein de la société. En étant préparés à ce qui peut se passer, nous pouvons jouir et nous préparer différemment durant notre existence. Nous pouvons même oser regarder la mort en face et lui dire : je ne te crains plus. Cela a plusieurs effets :

  • Si chacun prend conscience plus profondément de la mort, de l’inévitabilité de notre destination commune, nous pouvons alors mieux valoriser notre temps sur Terre. Nous pouvons, comme Steve Jobs, par exemple, nous demander : « Si je meurs bientôt, serais-je satisfait(e) de ma vie ? Ces questions profondes permettent d’intégrer la vie, l’ici et maintenant avec plus de profondeur.
  • De plus, se libérer de la peur de la mort permettrait à nombre d’entre nous de vivre avec plus de sérénité. Et toutes les peurs liées à la perte, au deuil, à la disparition, à la maladie, seront alors plus légères.

Il est essentiel d’explorer au-delà du paradigme scientifique dominant

Nous pouvons pour cela récolter des témoignages de personnes ayant vécu une expérience de mort imminente. Vous pouvez allez voir le site : www.nderf.org la plus grande base de données d’EMI au monde.

Il regorge de témoignage sur ce qui se passe après la mort. Ce sont des gens qui ont vécu un arrêt cardiaque temporaire.

Il y a également dans la littérature scientifique nombres d’ouvrages qui traitent de ce sujet. Notamment : la vie après la vie de Raymond Moody (Médecin) ou les preuves scientifiques de l’après-vie de Jean-Jacques Charbonnier (médecin).

En réalité il existe une immense littérature sérieuse sur l’existence de l’après-vie. La religion n’a plus le monopole. Des textes scientifiques explorent l’après. Cela transforme notre perception de la vie et de son autre côté. Il est temps de voir la vie autrement. Il est temps d’oser regarder. Car, par peur nous nions, nous faisons l’autruche. Ce qui fait naitre une sourde angoisse. Mais osons pleinement regarder… L’approche scientifique consiste justement à observer la vie après la vie sans préjugés. Les faits sont là. Même si cela semble inexplicable pour certains, c’est à eux d’adapter leurs modèles et leur compréhension du monde, plutôt qu’à nous de nous conformer aux limites imposées par la science académique. La question qu’ils devraient explorer est : « Pourquoi le cerveau a-t-il besoin de la conscience pour fonctionner ? » C’est un renversement total dans la vision du monde et de la vie, mais c’est celui qui explique l’après. C’est après en fait n’est autre qu’un réveil. Comme si nous étions tous en train de partager le même rêve collectif et que le moment venu, certains reprenaient conscience.

Une nouvelle perspective sur la vie, la mort et l’après

Alors, il est sain non d’être un Saint, mais de se réveiller… La mort est largement documentée. Son côté obscur n’est plus si obscur. Il s’agirait même d’un après, ou simplement de la perte de notre corps à l’image d’un papillon qui vient de quitter sa chrysalide. Il est temps d’insuffler une nouvelle façon de voir le monde et la vie, notre vie.

La vie est en réalité davantage une transition, une préparation vers un nouvel état d’être que nos yeux ne peuvent appréhender. Pourtant l’invisible existe. Il suffit de penser aux ondes, au son, à toutes ces informations qui transitent autour de nous.

J’explore tout cela dans mon livre « 8 milliards de chemins, une seule destination ». Un livre qui invite à réexplorer la vie, l’après et comment ensuite vivre en harmonie avec notre âme. En effet, en changeant de perspective, il devient nécessaire de retrouver un nouveau sens. La chenille se rend compte que son but n’est plus uniquement de manger des feuilles de chou, mais de devenir papillon pour butiner des fleurs. La perspective de la vie se transforme, elle prend de nouvelles couleurs.

Jonathan Avalosse

Jonathan Avalosse

Explorateur de la conscience et de l’être, Jonathan Avalosse accompagne celles et ceux en quête de sens, d’alignement et de transformation intérieure. À travers l’écriture et la thérapie intuitive, il crée un espace où les mots résonnent, libèrent et ouvrent à de nouvelles perspectives.

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