Lorsque le mental se calme, l’esprit peut percevoir d’autres informations.
Avec la pratique le silence intérieur devient aussi facile à atteindre que la simple action d’ouvrir ou de fermer ses paupières. Cet état nous ouvre à d’autres informations au-delà de nos cinq sens habituels. C’est alors que durant les séances je capte des informations en temps réel sur les émotions, les croyances, et l’état plus général de la personne. C’est une sorte de sixième sens.
En fait, en coupant quelque chose nous avons accès à autre chose. Si je ferme mes yeux, je suis plus sensible à ce que je touche, j’entends ou je goûte. Qui n’a jamais fermé ses yeux pour déguster quelque chose de délicieux et s’exclamer « Mmmh, ce plat est succulent ! ». De même lorsque vous faites disparaitre le soleil (ou plus simplement, lorsque vous attendez la nuit), vous pouvez apercevoir les étoiles et parfois la lune. Pourtant elles sont toujours présentes lorsque le soleil brille, mais nous n’avons plus accès à percevoir leur présence.
C’est également ce qui se passe en diminuant, voire en éteignant la lumière du mental, d’autres perceptions nous sont alors accessibles. Il faut alors parfois une grande concentration pour traduire ces informations « brutes » en concepts plus familiers. Tandis que parfois les sensations sont tellement évidentes que les informations intelligibles s’imposent à moi.
On peut dire que cela est mon outil, c’est ce que j’utilise. Dès lors « peu importe » ce que la personne me demande. Je sens déjà ce dont elle a besoin. Certains viennent pour toute sorte de choses, et nous travaillons sur ce que je perçois. Et cela fait son effet sur la demande initiale !
Par exemple, un jour quelqu’un vint me voir pour un problème d’eczéma sur tout son corps, cela faisait des années, et elle n’en pouvait plus. Malgré les crèmes à base de corticoïdes qui apportait un soulagement momentané rien n’y fit.
J’ai senti premièrement le besoin de travailler sur le lâcher prise, le droit d’arrêter de contrôler, de maitriser… Et ensuite j’ai ressenti une grande froideur, comme si cette personne était à l’écart. Je lui ai alors demandé :
Quel est votre relation avec votre maman ?
Elle me répondit qu’elle était très bonne. Ensuite je lui demandai :
Et est ce que vous vous prenez dans les bras ?
Elle hésita et me répondit : Jamais.
C’est effectivement ce que je ressentais. Une froideur, une distance, une sensation de mise à l’écart.
Nous avons donc imaginé que sa maman la prenait dans ses bras. Cela à suscité beaucoup d’émotion et quelques jours plus tard l’eczéma a disparu.
En fait mon travail en hypnose ou en tant que thérapeute m’a souvent frustré. Il y avait quelque chose que je n’aimais pas : la sensation de ne pas percevoir plus profondément les états d’âmes. En effet, travailler au travers des mots seulement est trop réducteur, limité, ne rend pas compte de la situation plus intime.
Et puis petit à petit, en lâchant prise et en me mettant dans un stade de méditation durant la séance j’ai commencé à m’ouvrir à de nouvelles informations. C’est là que ma pratique à fait un bond.
Au lieu de travailler sur le problème perçu nous travaillons sur le problème réel. Par exemple en hypnose nous aurions pu imaginer toute sorte de suggestion pour diminuer la sensation de démangeaison de l’eczéma. Mais la vraie source du problème serait restée la même : cette sensation de n’avoir jamais pu être prise dans les bras.
Dès lors c’est un peu comme un ex-fumeur qui se met à grignoter et à prendre du poids pour compenser.
Si la racine du problème persiste les symptômes se maintiendront sous une forme ou sous une autre. Bien sûr cela peut prendre une séance ou un accompagnement bien plus long selon la profondeur de ce qu’il y a à travailler.
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En effet, cela est expliqué de manière scientifique ! Bonne lecture !